Quelques incohérences de l'affaire Degache

Les personnes qui soutiennent Jean-Paul Degache, mais aussi ceux qui découvrent l'affaire, ont, depuis le début, relevé plusieurs incohérences qui font forcément s'interroger sur la culpabilité de l'ancien instituteur.

 

Les Cours d'assises de Privas et de Nîmes n'ont hélas pas eu la même lecture que nous de ces éléments. La vérité judiciaire n'est pas toujours conforme à la vérité historique. La vérité judiciaire a été tranchée à Nîmes, c'est pour cela que nous appelons les accusatrices de Jean-Paul Degache, des "victimes", puisque telle est leur qualité déclarée par la justice.

 

1 - Des viols répétés, devant toute la classe, sans témoins

 
Des viols "toutes les semaines", "devant toute la classe", pendant deux années consécutives ... telles sont les accusations qui pèsent sur Jean-Paul Degache. Or, personne n'a jamais rien remarqué et jamais l'alerte ne fut donnée. Vingt-cinq à trente ans après les faits dont il est accusé, on assiste à leur dénonciation, uniquement par celles qui s'en disent victimes. Aucun témoin n'affirme avoir assisté à un viol, pourtant commis devant une vingtaine d'élèves.


2 - Des lieux non adaptés pour commettre ces crimes

 

Ces viols et attouchements ont, d'après les victimes, été commis toutes les semaines pendant plusieurs années dans une classe vitrée côté cour et côté couloir, et devant laquelle il était indispensable de passer pour entrer dans l'école. Malgré cette exposition aux regards de tous, jamais un adulte ou un autre enfant n'a remarqué quoi que ce soit d'anormal. Lors du procès de Privas, une maquette fut présentée à la Cour, et un film en trois dimensions a été diffusé à Nîmes. Malheureusement, cela n'a pas suffi à convaincre.

 

3- Aucun enfant retiré de la classe suite à l’enquête de 1997

 
Presque tous les élèves ont été entendus en mars 1997 par les gendarmes dans le cadre de la première enquête, qui portait alors sur des accusations d'attouchements et qui a été classée sans suite. Aujourd'hui, plusieurs de ces élèves sont considérés comme des victimes de Jean-Paul Degache. Malgré ce qu'ils ont pu dire aux gendarmes, aucun d'entre eux n'a été retiré de la classe par ses parents. Au contraire, tous ont continué l'année suivante, en CM2, avec le même instituteur. Même les parents des victimes ont laissé leurs filles dans la classe de Jean-Paul Degache "car c'était un bon instituteur" !

 

4 - Des "victimes" refusent d’être considérées comme telles

 

Plusieurs anciennes élèves (période 1996-1998) ont déjà signifié qu'elles n'avaient jamais été victimes d'attouchements ou d'agressions sexuelles de la part de Jean-Paul Degache, contrairement à ce qui est explicitement mentionné dans le verdict. Jean-Paul Degache a été condamné en partie à cause des faits qu'il aurait commis sur ces jeunes filles, faits qu'elles ont pourtant niés à la barre à Privas et à Nîmes.

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