I. Correspondances de Manosque 2018

Vingtième édition : de la sieste littéraire au Live Magazine… (1)

 

Pour la troisième année consécutive, nous nous sommes plongés dans la vie littéraire au cœur de Manosque, la ville de Giono qu’investissent écrivains, passionnés de lecture, simples curieux et de très nombreux scolaires pendant cinq jours durant lesquels il est impossible de profiter complètement de l’énorme choix offert.

Mercredi 26 septembre

Pour nous mettre en forme, rien de mieux que la sieste littéraire (photo ci-dessus) du premier jour, en avant-programme puisque la vingtième édition n’est encore pas officiellement lancée. Colombe Boncenne et Arnaud Cathrine lisent leurs textes dans une ambiance sonore assurée par Maëva Le Berre, Bastien Lallemand et Charles Berberian. La musique est douce, parfois un peu entraînante, mélodieuse, les chansons agréables, bien écrites et on se laisse bercer…

 

Les écritoires sont partout. La place de l’Hôtel de Ville fait déjà le plein. C’est l’inauguration officielle avec les élus qui soutiennent ce que (photo ci-contre) le Président du CNL (Centre National du Livre) qualifie de plus grand événement littéraire de l’année avec Le Banquet du Livre de Lagrasse (Aude).

 

 

 

Fondateur des Correspondances, Olivier Chaudenson (photo ci-contre) en est toujours le directeur avec Evelyn Prawidlo. Il souligne la parité respectée pour les soixante écrivains invités. C’est la première fois. Il nous invite à vivre autrement et davantage que prévu, ce que nous allons essayer de faire…

 

 

Les Grands entretiens : impressionnant ! Ils sont jeunes, acteurs et d’un talent incroyable, capables de restituer un entretien entre un journaliste (Olivier Berhault) au ton à l’ancienne, ampoulé à souhait et Fanny Zeller qui campe une Simone de Beauvoir d’un réalisme époustouflant (photo ci-contre). Nous sommes scotchés par cette prestation qui permet, en plus, de faire davantage connaissance avec cette femme engagée, féministe qui ne mâche pas ses mots. Son débit est haché, plein de conviction, un vrai spectacle !

 

Clément Beauvoir (photo ci-contre) campe ensuite Jean Giono, toujours avec le même journaliste pour ce second entretien, pas évident, sur les lieux même où l’écrivain est né, a grandi et écrit. Le temps d’adaptation passé, nous nous laissons emporter par le réalisme des acteurs. Jean Giono transpire, donne des avis tranchés sur tous les sujets abordés et lâche que « la télévision est médiocre pour des médiocres. » que la vie de famille est une vraie richesse et qu’il connaît le bonheur. Nous aussi et cette double prestation nous décide, comme beaucoup d’autres dans l’assistance à tenter notre chance le lendemain pour une autre version des Grands entretiens, pour nous régaler encore !

 

 

Jacques Gamblin (photo ci-contre) dans « Manosque en toutes lettres » :

Seul en scène, avec vingt micros et vingt bougies qu’il éclaire pas à pas et, devant un théâtre Jean le Bleu archi-comble, ce grand acteur lit vingt lettres. Il réalise là une belle performance, émouvante, drôle, bouleversante et érotique aussi, parfois…

 

Dominique A (photo ci-contre) en Toute latitude : S’il publie  Ma vie en morceaux, Dominique A chante toujours, prend toujours autant de plaisir guitare en mains. Régulièrement, il nous lit une page de son livre et nous suivons son parcours, ses débuts de musicien, de chanteur, et le miracle, l’enchantement s’accomplissent. Sa voix prenante, sa musique rythmée ou planante et ses textes d’une poésie envoûtante nous emmènent jusque tard dans la soirée… Les 20e Correspondances de Manosque sont bien lancées !

Ghislaine et Jean-Paul

(à suivre...)

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