Message d'un ami d'enfance de Jean-Paul

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Cette semaine, l'équipe du blog a décidé d'axer sa ligne éditorialiste sur les témoignages d'anciens élèves, de parents d'élèves, de personnes ayant travaillé avec Jean-Paul ainsi que des amis... comme celui d'aujourd'hui. Il s'agit d'un ami d’enfance de Jean-Paul qui nous a transmis son message et nous l’en remercions. Si vous aussi, vous avez connu Jean-Paul Degache, nous ne pouvons que vous encourager à nous envoyer votre témoignage. Merci.

  

Bonsoir Jean-Paul,


J'ai vécu 4 ans de scolarité avec toi, de la classe de 3ème à la terminale.

Des années dont je me souviens encore ; de 1965 à 1968 ; des années vécues ensemble, des années saines, propres, des années où, adolescents nous ne nous posions que des questions essentielles : qu'est-ce que réussir sa vie, comment allons-nous réussir notre vie, que voulons-nous mettre en œuvre pour que cette réussite que nous voulons puisse s'accomplir ...


Et nous avions des éléments de réponse dont voici les plus criants : réussir sa vie, ce n'est pas nécessairement réussir dans la vie, c'est vouloir le bonheur des autres et même se battre pour y parvenir ; autrement dit, réussir sa vie c'est donner ce que l'on a de meilleur en soi pour essayer d'améliorer et soi-même et autrui.

 

Tu dois te souvenir de tout ça, Jean-Paul ; et je me rappelle que nous nous posions aussi une autre question : à savoir, jusqu'où ce courage que nous manifestons a priori naïvement (mais le recul du temps m'assure qu'adolescents nous nous posions les vraies questions), jusqu'où ce courage peut-il nous conduire et que nous réserve-t-il en " surprises " par rapport à notre ignorance des choses de la vie ?

 

Je vais te parler franchement, Jean Paul ; si quelqu'un m'avait introduit un doigt dans l'anus lorsque j'avais 9 ou 10 ans, je n'aurais pas supporté ; j'aurais eu un mouvement de recul et de rejet immédiats ; n'ayant pas de vagin, je ne peux savoir qu'elle aurait été ma réaction, mais mon entourage féminin m'assure de la même réaction ; le commentaire de V. est plein de bon sens.


Toi, Jean Paul, tu souffres actuellement (et depuis longtemps) et je ne puis que te dire : peux-tu continuer d'y croire ? Je souhaite tellement que tu restes celui que j'ai connu, avec ses espoirs, ses illusions, ses rêves et ses projets. Je te pose cette question  parce que je suis encore abasourdi du jugement rendu et que je n'ai pas eu le courage de t'écrire ; j'utilise ce blog pour te transmettre mon sentiment d'incompréhension à l'égard de ce jugement.


Tu vois, Jean Paul, mes considérations sont bien égoïstes.

Sache que je pense à toi quotidiennement, ainsi qu'à Ghislaine et à ta famille.

Je t'embrasse amicalement et affectueusement.

Gilbert V.

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