Interview de Jacqueline Brunière, Présidente du Comité de soutien à Jean-Paul Degache - Partie 2

Nous vous proposons ce lundi la suite de l'interview que la Présidente du comité de soutien nous a accordée.

 

Partie 1

 

- Une de tes filles a eu Jean-Paul comme instituteur entre 1980 et 1982. On sait que plusieurs des accusatrices, venues témoigner aux deux procès, se trouvaient dans cette classe. As-tu eu écho de quoi que ce soit durant ces années de la part de ta fille ou par le biais d’autres personnes ?

 

Effectivement ma fille a été élève de Jean-Paul durant ces années. C’est pourquoi elle a demandé à témoigner lors des procès. Dans son témoignage, elle a voulu dépeindre l’ambiance de la classe, son instituteur qu’elle aimait tant. Cependant ses propos se sont retournés contre Jean-Paul puisque l’on a voulu interpréter ses paroles… C’est d’ailleurs ce qui s’est passé à de nombreuses reprises puisque tout ce qui pouvait le disculper tournait en sa défaveur !

En tant que commerçante, j’étais au cœur des conversations qui pouvaient se tenir dans le village de Sarras. J’ai été choquée d’entendre au tribunal des personnes venir témoigner contre Jean-Paul alors que je les avais entendues dire auparavant qu’elles n’avaient absolument rien à lui reprocher. De plus, l’une des plaignantes a osé mentir devant l’institution judiciaire en affirmant que je « manipulais » ma fille ! C’est absolument faux. A ce moment-là, la colère et la rage me gagnèrent ; j’étais assise au 1er rang mais dans l’impossibilité de lui répondre. Etant donné qu'elle a menti sur ce point, je ne doute absolument pas qu’elle mente sur le reste ! 

 

- Que penses-tu des accusations portées contre Jean-Paul ?

 

Ce que j’en pense ? C’est vraiment prendre les élèves de la classe pour des imbéciles !!! Car vu la disposition des bureaux et le nombre de fenêtres donnant sur l’extérieur, il est impossible qu’il ait pu se passer quoi que ce soit d'anormal au bureau de l'instituteur sans que quelqu'un s’en rende compte. De plus, les enfants étaient heureux avec Jean-Paul.

Personnellement, je ne peux me faire à l’idée qu’il ait été jeté en prison tel un véritable malfrat. Je le respecterai toujours en tant qu’instituteur et je n’oublierai jamais le travail effectué à l’école de Sarras.

 

Partie 3

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