Atelier d'écriture, Semaine 42

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Les marchés financiers ont la peau du Cavaliere  (Éditorial du vendredi 25/11/2011)

 

Cédant à la pression des marchés financiers, huit de ses anciens fidèles ont abandonné Silvio Berlusconi, 75 ans, à la Chambre des députés, l’obligeant à quitter la présidence du Conseil italien, l’équivalent du poste de Premier ministre. Cet homme qui est toujours à la tête d’un empire économique a été au pouvoir pendant seize années réparties sur trois périodes : 1994 – 1995, 2001 – 2006 et 2008 – 2011. Bien qu’attaqué par vingt-quatre tentatives de procès, toutes repoussées grâce à des lois taillées sur mesure par sa majorité, celui que l’on surnommait Il Cavaliere, a toujours mis en valeur la liberté et le travail, le plaisir et la réussite mais aussi la xénophobie et le mépris des pauvres et des faibles.

Homme le plus riche de son pays, Berlusconi était, au départ, un petit bourgeois milanais vivant dans 50 m². Il a fait fortune dans l’immobilier avant de se payer trois chaînes de télévision sans négliger une influence certaine sur la RAI, la télé publique italienne. Possédant aussi plusieurs titres de presse, il est le patron du premier groupe de médias du pays, ce qui ne semblait pas trop choquer nos voisins transalpins. Représentant l’électorat modéré, il a été battu deux fois aux élections par Romano Prodi mais c’est lui qui a balayé les socialistes et surtout la Démocratie chrétienne, pilier de tous les gouvernements depuis la Libération.

De ses seize années de pouvoir, l’opinion publique internationale retiendra surtout son goût pour la télé-paillettes, son avidité pour l’argent sans oublier ses fêtes  et ses folles nuits. L’affaire du Rubygate, du nom de Ruby, cette jeune prostituée d’origine marocaine, l’avait bien déstabilisé mais pas abattu. Cela ne l’empêchait pas de lancer en politique des jeunes femmes recrutées d’abord pour leur physique. Le contraste n’en sera que plus grand avec son successeur, Mario Monti, ex-commissaire européen et partisan de la rigueur.

Il est finalement un homme dont on ne parle pas, Giorgio Napolitano, le Président de la République. Agé de 86 ans, il vit dans l’ancienne demeure des papes sur la colline du Quirinal, à Rome. Plusieurs fois ministre, ancien Président de la Chambre des députés, élu pour la première fois en 1953 pour le le Parti communiste italien, cet ancien résistant est président depuis 2006.c’est lui qui nomme le Premier ministre, comme en France, après chaque élection législative. Cet homme du sud, surnommé le prince rouge, bénéficie de plus de 80% de bonnes opinions de la part des Italiens. Il est le garant de la stabilité de son pays.

 

Les chiffres de la semaine

 

Au 15 novembre, il restait 5 otages français dans le monde (1 en Somalie et 4 au Niger).

 

70% de l’énergie consommée par un foyer français passe dans le chauffage.

 

Kodak n’a plus que 18 800 salariés alors qu’en 2002, l’entreprise dont le siège est à Rochester (USA), en comptait 70 000.

 

17 000 soldats ont déserté pour rejoindre l’Armée syrienne libre.

 

Kim Jin-Suk, après 309 jours de grève de la faim, est descendue de sa grue. Elle protestait contre le licenciement de 400 employés de sa société, en Corée du sud. 94 ont été réembauchés et 306 sont partis à la retraite.

 

Depuis 10 ans, ¼ des exploitations agricoles a disparu en France.

 

En Espagne, le nombre de chômeurs est de 4 360 000.

Jean-Paul

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